
C’est le thème de l’émission cette semaine dans questions de vie et à écouter en podcast sur radio Ecclésia.
C’est le thème de l’émission cette semaine dans questions de vie et à écouter en podcast sur radio Ecclésia.
cette semaine dans questions de vie nous tenterons de distinguer la difference entre l’education et la sanction.
Nous interrogerons les différences entre ces deux notions afin de comprendre pourquoi ils sont si souvent liés.
#vulnerabilite #radioecclesia #questionsevie #responsabilite #humanite #responsabilite #levinas #experience #accueil #decouvertedesoi #comprehenssiondautrui #sanction #eduquer #justice #agathevidal #prudence #seproteger #punition
Une réflexion afin d’apprendre des erreurs engendrées par le grand débat sur la notion d’identité nationale, j’en appelle à liberté de chacun.
La période actuelle met en avant les doutes sur la notion de démocratie mais comment y répondre sans faire l’économie d’une réflexion sur l’existence des droits et s’approprier une connaissance de notre sytème gouvernemental , de ses services, ses ministères, ses bureaux ?
Connaître les acteurs de notre société civile ne serait t’il pas nécessaire ?
Le travail de , Catherine Tourette – Turgis est un exemple dans le domaines de la santé et des vulnérabilités mais qu’en est t’il des autres ministères et autres champs d’actions ?
De tous ceux pour qui pour des raisons sociales économiques ou territoriales n’ont pas accès à ces informations et aux leviers d’actions ?
Comment leur demander de pouvoir exercer leur droit de votre et d’être un « bon » citoyen face à une ignorance de fonctionnement de notre système et des lois qui le régisse?
Pouvons nous être « une société démocratique » sans la participation active des citoyens ?
Cette volonté est pourtant présente, le cri des gilets jaunes en est un exemple néanmoins nous somme encore confronté à la difficulté de répondre à la question :
« Qu’est ce qu’être citoyen ? »
Comment cela s’incarne t’il dans un état de droits ?
Pourquoi ne pas s’approprier ces questions et mesurer les connaissances de notre entourage sur ces questions?
Pour les parents c’est une invitation au débat philosophique !
Pour les entreprises cela peut être une opportunité d’interroger leurs valeurs, leur raison d’être et leur apport RSE!
Pour les associations et les acteurs de terrains l’occasion d’un partage de vos actions qui incarne la démocratie dans un état de droits?
Cette semaine dans questions de vie nous ftenterons de définir l’estime.
Comment cet nous habite et en quoi est t’il necessaire.
#vulnerabilite #radioecclesia #questionsdevie #estime #humanite #responsabilite #levinas #experience #accueil #decouvertedesoi #comprehenssiondautrui #ouverture #confiance #dondesoi #agathevidal #prudenc
Désolée mais ma professeur d’éducation civique m’a inculqué la passion des questions de citoyenneté garce à son cours d’éducation civique et m’a appris que l’on avait des droits !
Alors que résolument oui c’était affiché partout il y avait même des numéros gratuits mais vivant dans une petite ville du sud pour y accéder cela devait passer par :
trouver un bus (lorsqu’il y en a) , puis prendre un train , puis trouver un lieu et s’entendre dire qu’il n’y a pas d’association existante ou encore d’aller voir un avocat qui accepte l’aide juridictionnelle…
Plus tard j’ai fait la rencontre de Francois Chouquet prof de philosophie en DAEU , à Paris 7 Il m’a démontré par son engagement au près du public carcéral et des sans papiers, qu’une société civile existe bel est bien malgré ses disparités.
Puis j’ai assisté à la plusieurs conférences et séminaires dans le cadre de mes études persuadée que la mutilation des disciples était la seule façon de comprendre la systémique de ma problématique , j’ai alors souhaité poursuivre mon travail de recherche dans le cadre d’une thèse mais là encore cela demandait une approche pluridisciplinaire or je n’était pas sociologue et ayant un niveau master je n’ai pu rejoindre la seule école a l’époque qui pratiquait cette approche.
Alors que pendant le même temps je voyais l’université s’effondrait et les laboratoires petit à petit fermé , je comprenais pas pourquoi chacun préfère garder sa case au risque de la voir et mourir plutôt que d’ouvrir le champ de la recherche.
Aujourd’hui encore , j’enchaîne les constats d’impuissance face à des restrictions et des problèmes structurels et humains.
Ma question n’est donc pas tellement de me battre pour réaliser mon objectif mais plutôt de comprendre comment nous avons pu arriver la ..
Si Alexandre MALAFAYE nous en dit plus sur modèle de la démocratie e basée sur une division l’ impuissance des acteurs majeurs de notre société ne fait renforcer le fausse entre les textes et leur application comment alors penser une société instituante ?
voir Paul LÖWENTHAL
Afin de répondre a cette question analysons le constat Philippe Caumières car il ne s’agit pas tant de se battre contre mais voir de collaborer afin d’être des sujets institués afin d’honorer la mémoire de mes professeurs.
Les podcasts de l’émission Questions de vie sont disponibles :
http://fidelitemayenne.fr/animateurs/agathe-vidal: PodcastsAgathe Vidal
Philosophe, Auteur et conférencière,
Fondatrice de l’Institut Cogito,
Jury du Master Ethires, , Paris 1 Sorbonne,
Membre du comité d’éthique du centre hospitalier “le Mas Careiron”, UZES ,
Coordonnatrice chez Philoma.org (Philo & Management)
Suite aux précédentes émissions sur le thème de l’acceptation je vous propose un exercice de philosophie pratique.
Tout comme le sport on va entraîner nos corps, nos pensées, écouter nos émotions afin de répondre à cette affirmation :
« Je n’accepte pas : je me sens dépossédé… »
Partons dans cette quête de soi-même en explorant philosophiquement le corps et comment il nous aide à la pensée..
Ce sentiment peut intervenir à de bourbeuses occasions, lorsque une situation fait écho à des émotions, sentiments et peut induire des projections.
Comment alors regarder ce qu’il se passe en nous ?
Que nous dit le corps ?
Que révèle t’il de nos émotions ?
De la présence de souvenirs ?
Dans l’immédiat le corps nous donne des indices afin d’agir sur notre ressenti mais pour modifier sa vision il sera nécessaire d’interroger ce que cette sensation révèle de soi même, de sa relation au corps, aux émotions à son histoire ..
Se rendre compte de comment elle nous impacte à la fois individuellement mais également dans notre rapport à l’autre.. Comment elle modèle notre perception des situations, interprète les réactions d’Autrui..
Elle va nous dire si l’on entretien un bon rapport avec lui et nous donner l’occasion d’agir avec lui afin de les réguler tout comme le flux de tes pensés..
Qu’est ce que se sentir dépossédé ?
Qu’est ce que cela nous indique ?
Immédiatement le premier réflexe n’est t’il pas de reprendre « contact » soit l’acceptation de son corps, son âme, son cœur et donc ses pensées ?
De retrouver un nouvel entraînement ?
La prochaine thématique de la chronique Questions de vie portera sur la Responsabilité, à savoir de quoi suis je responsable ?
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La philosophie est une discipline assez peu pratiquée en France, en dehors des écoles et des universités. Agathe, consultante en philosophie depuis une dizaines d’années nous propose ici de découvrir ou de redécouvrir les subtilités de la philosophie. Découvrez le point de vue de cette passionnée, autour de cette science de la pensée…
Temps de lecture : 6 min – Partagez votre avis à la fin de l’article 🙂
Je m’appelle Agathe Vidal et suis consultante et formatrice spécialisée en philosophie. Très tôt, je me suis intéressée à cette science et ai eu envie de la rendre accessible au plus grand nombre. Après un master 2 de recherche en philosophie, j’ai commencé à travailler en France, aux États-Unis puis je suis partie en Belgique pour enseigner cette discipline.
Que ce soit dans des lycées, dans des institutions ou dans une prison, chaque individu à la capacité de travailler sa pensée. En 2008, j’ai fait le choix d’enseigner la philosophie à des personnes incarcérées. L’enjeu était de développer des contenus et outils méthodologiques permettant une transmission philosophique. Accompagner la réflexion d’une autre manière autour d’une des oeuvres de Bergson, afin qu’ils puissent redevenir sujet grâce au texte et ainsi retrouver une forme de liberté.
« C’est finalement une succession d’évènements, de rencontres et d’échanges avec mes élèves qui m’ont orienté vers l’entrepreneuriat. »
Avant de créer ma société L’Institut Cogito en 2017, j’ai travaillé plusieurs années dans le domaine privé en parallèle de mes activités de recherche et d’enseignement. C’est finalement une succession d’évènements, de rencontres et d’échanges avec mes élèves qui m’ont orienté vers le choix de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, je propose des formations sur mesure, des ateliers et des évènements permettant à chacun de s’approprier l’éthique et la philosophie.
Je dirais essentiellement le fait de m’adapter à tous les publics pour que la philosophie soit accessible à tous les niveaux. Cela m’anime au quotidien, devoir s’adapter aux personnes, à leur histoire et à leur formation initiale en leur apportant des outils pour travailler leur pensée.
« Les grecs anciens considéraient qu’il n’était pas possible de travailler sa pensée sans tenir compte du développement physique. »
En plus de la création de formation, j’organise des stages qui allient la philosophie et la pratique d’activités sportives. Les grecs anciens considéraient qu’il n’était pas possible de travailler sa pensée sans tenir compte du développement physique. C’est donc un double défi à savoir, la création d’offres sur mesure avec le souci de contenus spécifiques et la volonté de promouvoir la philosophie.
L’émerveillement ! Ce moment d’arrêt où l’on découvre sa propre réflexion par l’effet du thaumazein ou le fait de s’étonner, d’éveiller sa pensée. Si par exemple à la fin d’un débat, de nouvelles perspectives de pensées s’ouvrent, c’est alors que le thaumazein a réussi à activer les bons leviers.
Il y a aussi l’apprentissage continu à travers la triple écoute de son discours intérieur, celui d’Autrui tout en étant dans une optique de construction et de ce qui est compris par les intervenants. Parfois, on oublie que l’autre n’est pas soi et qu’il ne demande qu’à être compris pour ce qu’il est dans sa singularité. Ainsi, développer notre capacité d’analyse et de compréhension mutuelle est une opportunité qui prend forme dans la rencontre !
Pythagore a dit : « La philosophie est la mère de toute les sciences ». Et lorsque l’on saisit l’importance de la philosophie dans la constitution de notre histoire et de notre culture, nous ne pouvons plus penser sans elle. Ainsi, ce constat lors de mes activités à savoir pouvoir observer à quel point nous avons tous besoin de la philosophie vient confirmer mon engagement.https://www.instagram.com/p/B6MIORjgy5m/embed/captioned/?cr=1&v=12&wp=1080&rd=https%3A%2F%2Fmouz.fr&rp=%2Finspiration%2Finterview-travailler-sa-pensee-philosophie%2F#%7B%22ci%22%3A0%2C%22os%22%3A2951%2C%22ls%22%3A2726%2C%22le%22%3A2949%7D
Je considère que les deux sont imbriqués. Ce sont deux facettes d’une même pièce. Je suis la même personne dans ma vie personnelle et professionnelle et j’ai réussi à trouver un certain équilibre parce qu’il y a du sens dans ce que je fais. Assez jeune, j’ai découvert la philosophie. Elle apparaît aujourd’hui pour moi un peu comme une boussole, en orientant ma façon d’être et de faire.
Lors de notre entrée en première année de philosophie, je me souviens qu’un de mes professeurs m’avait dit : « vous ne gagnerez pas beaucoup d’argent et aurez peu de possibilité de carrière ». Dès le début de mon cursus je savais alors que je devrais créer mon activité. Surtout si je voulais permettre à chacun d’accéder aux bénéfices de la philosophie tout en vivant de ma passion.
Peut-être que la question à se poser serait « à quel point je me connais ? ». Et plus globalement, « connaître la vérité est-ce essentiel pour mieux-vivre ? ». Si cela peut parfois nous apporter des réponses, cela nous amène à évoluer en permanence tout en se demandant « est-ce qu’il ne faudrait finalement pas vivre dans l’insouciance ? ».
« La philosophie est la seule science qui se questionne sur elle-même. »
La capacité à devenir un sujet pensant n’est pas chose facile même si tout le monde la possède en soi. Acquérir un esprit critique demande un certain engagement et réussir à pouvoir penser par soi-même est un travail au quotidien. On a tous la capacité de penser par soi-même, libre à nous de l’activer.
Je me dirige dans la vie en fonction de mes objectifs et de mes valeurs en me demandant « qu’est-ce qui est conforme à mes valeurs ? ». En philosophie, l’éthique représente la construction des valeurs et se distingue de la morale. Pour ce qui est de la justesse de mes décisions, je ne sais pas si elles sont toujours justes mais en tout cas, je fais en sorte qu’elles soient conformes à mes principes et à mes objectifs.
Au fond, avoir la capacité à m’étonner moi-même face aux défis de l’existence, c’est ce qui me donne de la confiance et de la motivation. Prioriser certaines valeurs vis à vis des objectifs est un choix et les deux sont pour moi liés. Car pour accomplir ce qui m’anime, je souhaite respecter mon éthique personnelle.
La philosophie est la seule science qui se questionne sur elle-même. Elle se remet en permanence en question et c’est ce principe que j’essaie d’appliquer lorsque je prends des décisions.
J’ai besoin de continuer à apprendre, à me former et à rester dans cette optique de découvertes permanentes pour me sentir épanouie. Quoi que je fasse à l’avenir, je sais que j’apprendrai autant dans ce que je réussirai que dans ce que j’échouerai.
« Partager les outils de la philosophie pour qu’ils deviennent accessibles à tous afin que chacun puisse développer son esprit critique. »
Mon ambition d’œuvrer pour faire découvrir la philosophie pourrait se développer sous de nouvelles formes et dans d’autres structures. Avec des personnes qui diffuseraient ce message. Partager les outils de la philosophie pour qu’ils deviennent accessibles à tous afin que chacun puisse développer son esprit critique.
Je pense qu’il faut croire en ses idéaux. C’est tout à fait possible d’atteindre ses objectifs mais il faut s’en donner les moyens. Cela implique une confrontation au réel tout comme le fait d’apprendre à mieux se connaître. Savoir faire la différence entre son ambition, ce que l’on souhaite réaliser et ce qui sera utile : « qu’est qui dans mon idéal aidera et/ou sera utile aux autres ? ».
Parfois, il faut accepter d’échouer pour atteindre notre objectif un peu plus tard et savoir revisiter sa stratégie. Il est également important de ne pas négliger l’environnement dans lequel on évolue.
À travers l’allégorie de la caverne, Platon nous questionne justement là-dessus. « Est-ce que je préfère rester dans l’obscurité de ma caverne, ou est-ce que j’en sors et je prends le risque d’une rencontre avec la lumière ? ». Si la philosophie permet de travailler sa pensée, c’est bien à chacun d’explorer et de trouver ce qui a du sens pour soi, et pour les autres.
Si tu étais un animal tu serais ? Une cigogne 🕊 pour prendre de la hauteur et garder l’équilibre.
Un super héros : un super-plombier 🔧 avec une boîte à outils philosophique.
Un super pouvoir : rendre discrètement les gens heureux 😌 sans qu’ils s’en rendent compte.
Un défaut : perfectionniste 🤷🏻♀️ cela implique parfois de ne pas être comprise.
Une qualité : idéaliste 💭 cela aide à imaginer le monde et à trouver des solutions.
Et la citation qui te caractériserait le mieux ? « On ne peut pas résoudre un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré. » Albert Einstein
Un livre à conseiller aux lecteurs qui souhaitent s’initier à la philosophie ? Le roman philosophique « Le monde de Sophie » de l’écrivain Jostein Gaarder.
Nous découvrons ici le parcours d’Agathe Vidal, consultante en éthique et philosophie, fondatrice de l’Institut Cogito et de Philo and co…
Etudes, lectures, projets… Voici son témoignage !
Aujourd’hui je me forme de façon plus spécifique en didactique de la philosophie en Belgique, afin d’étudier les différents modes d’enseignements de la philosophie, son rapport aux autres disciplines et son impact dans tous les secteurs où la philosophie est présente.
Ce choix s’est imposé afin de répondre à la question de la place de la philosophie et de ses moyens de transmissions.
Lorsque j’enseignais à mes élèves, ils trouvaient que trois heures par semaines ce n’était pas suffisant, et ils s’indignaient de l’exigence des épreuves face au manque de moyens pour se familiariser avec la discipline. Ils percevaient les liens avec les autres disciplines mais déploraient le fait de l’apprendre en dernière année et de n’avoir aucun cadre pour le faire.
C’est ainsi que j’ai commencé à créer des ateliers de philosophie.
Jusque-là, mon expérience des ateliers de philosophie se limitait à ceux de L’AGSASS et ceux réalisés avec le GENEPI.
Ainsi le site Philo and co servait surtout à la création d’ateliers de philosophie pour mes élèves, puis d’autres personnes sont venues régulièrement, ainsi le site a été l’occasion d’organiser des évènements pour des associations.
C’est dans ce contexte que la demande d’un roman initiatique « Se manquer » s’est présentée, ce qui a été l’occasion de riches rencontres et d’échanges qui n’ont fait que confirmer le besoin pour chacun d’avoir un espace pour pratiquer la philosophie et se familiariser avec les auteurs, les thématiques philosophiques mais aussi s’interroger sur le rôle et les pratiques de la philosophie au sein de la Cité.
C’est dans cette perspective qu’en 2017, que j’ai fondé l’Institut Cogito afin qu’il existe une structure permettant à qui le souhaite (entreprises et particuliers) de se former et d’être accompagné dans sa quête philosophique.
Le principe est de réaliser des formations sur mesure mais également des événements et accompagnements de façon à donner à tous l’opportunité de se familiariser avec la discipline.
A l’époque ou je passais la Licence, on me faisait régulièrement la réflexion de l’utilité de la philosophie dans un monde capitaliste, ma réponse était « qu’étudier la philosophie ne me donnerait probablement pas l’argent pour vivre mais m’offrirait le luxe de l’épanouissement ».
Les études à mon époque me semblent donc surtout être une chance, à l’heure des réformes actuelles mais également de la construction de nouveaux types d’enseignement (en ligne) et des restrictions budgétaires des laboratoires.
J’ai eu la chance d’avoir des professeurs pour la plupart aussi brillants que passionnés et si à l’époque c’était une opportunité par l’accès, elle l’était surtout en ce qui concerne les moyens (sociaux et intellectuels) pour profiter pleinement du savoir de nos maitres et en comprendre les intentions.
On peut dire que Levinas m’a particulièrement passionné en particulier son éthique du visage, où il qualifie l’accès au visage, comme d’emblée éthique
:
C’est lorsque vous voyez un nez, des yeux, un front, un menton, et que vous pouvez les décrire, que vous vous tournez vers autrui comme vers un objet. La meilleure manière de rencontrer autrui, c’est de ne même pas remarquer la couleur de ses yeux !
Pouvons nous parler d’attention du visage ? Certainement pas, il s’agit certes d’être d’attentif mais à quelque chose qui nous dépasse tout en nous reliant. Sans pour autant rentrer dans l’aspect mystique de ce texte, ne serait ce pas, par cet « accès » que devrait commencer toute nos interactions avec autrui ?
Et sur la forme de nos interactions, la troisième partie du troisième chapitre de L’être et le néant :
Regarder le regard d’Autrui, c’est se poser soi-même dans sa propre liberté et tenter, du fond de cette liberté, d’affronter la liberté de l’autre.
Parler de la relation comme d’un rapport sujet-objet m’interpelle tout autant aujourd’hui que le jour ou j’ai lu ces pages et c’est peut-être pour cela qu’il s’agit d’auteurs qui ne me quittent jamais avec Kant, Merleau-Ponty.
Au-delà de cet attachement profond c’est la rencontre avec Égard Morin, n’a fait que confirmer mon intuition, par son approche en particulier dans le tome VI, de « la méthode, l’Éthique “, et la pensée complexe.
J’ai commencé mon expérience de l’écriture à 13 ans, à cet âge, ou j’ai écrit mon premier roman « social ».
Depuis ce jour j’ai développé un fort appétit pour les sciences humaines et sociales, et dévorais les livres de psychologie surtout en cours de maths avant de me plonger dans les ressources philosophiques (et ne plus jamais m’en défaire).
Plus tard, adolescente je réalisais des exercices à partir de concepts pour passer le temps dans ma province natale, puis lorsque je me suis installée à Paris j’ai continué à écrire (roman, réflexions, poèmes et aphorismes…) et ai écrit un autre roman sous forme de réflexions en parallèle de mes études en philosophie.
Le récit philosophique a pris une place importante comme réponse à la demande d’un public qui souhaite se familiariser avec la philosophie tout en faisant l’expérience de la réflexion et c’est dans cette perspective que j’ai publié « Se manquer » et souhaite publier d’autres romans initiatiques.
Merci Agathe, pour ce témoignage !